• A propos de l'Hermione.

    A propos de l'Hermione.

    l'Hermione à Bordeaux.

     À propos de l’Hermione.

     

    Dans la mythologie grecque Hermione est la fille de Ménélas (roi de Sparte) et d’Hélène. Elle épousa d’abord Néoptolème. Oreste tua son mari, sans doute à Delphes, et l’épousa ensuite.

     

    La frégate royale l’Hermione fut construite à Rochefort en six mois selon les plans de l’ingénieur Jean-Denis Chevillard. Elle fut prête pour sa revue d’inspection le 19 avril 1779. Elle fut mise à l’eau le 28 avril et mènera la campagne américaine jusqu’en octobre 1781, avec sa victoire contre les Anglais à Yorktown. En 1782, elle repartit pour l’Inde. Elle finit par s’échouer sur des rochers au large du Croisic en 1793.

     

    En 1993 l’association Hermione-La Fayette est créée par diverses personnalités en vue de faire revivre la double forme de radoub de Rochefort et de construire, suivant les techniques du XVIIIe siècle, une frégate identique à l’Hermione de la Marine royale de Louis XVI. 

    La première contrainte est de retrouver les plans de L’Hermione. C’est un échec et ce sont donc ceux d’une autre frégate, La Concorde, conservés au musée maritime de Greenwich qui vont permettre de les élaborer. C’est Bernard Moreau qui travaille alors sur ces archives. L’association décide qu’il n’y aura aucun emprunt et que le projet sera financé par les visites du chantier, les adhésions, la vente de produits, les subventions et le partenariat d’entreprises. Pour la construction de la frégate, il faut trouver du bois tors, utilisé pour les pièces courbes. Ce dernier provient des forêts du Poitou-Charentes et de Versailles. Les canons, fabriqués à la fonderie de l’Isle-d’Espagnac près d’Angoulême, sont soumis à des normes afin que l’Hermione ne soit pas considérée comme un navire de guerre. Le moteur à propulsion est de rigueur pour être autorisé à naviguer. Des techniques modernes doivent être choisies, le GPS et les radars sont également nécessaires. Par ailleurs, le tissu utilisé pour les voiles n’est pas celui du XVIIIe siècle. Il est synthétique car le lin et le coton se déforment aisément et peuvent moisir. En revanche, comme au XVIIIe siècle, le gréement est en chanvre. Les cordages sont fabriqués à la Corderie royale de Rochefort. On utilise principalement le chêne et le pin d’Oregon pour la mâture, car plus solide.

    Le 20août 1997 : pose de l’arcasse et de l’étambot.

    En 1998 : construction de la coque.
    Novembre 2003 : pose du tableau arrière.
    En 2006 le projet est soutenu par les Etats-Unis d’Amérique.

    Novembre 2009 : début de la mise en peinture.

    En 2011 j’ai pu voir moi-même, lors d’une visite du chantier, la dorure (réalisée à la feuille d’or) des armes de France sur le tableau arrière,  réalisée par Bénédicte Rousselot.

    Le 6 juillet 2012 : mise à l’eau. L’Hermione rejoint la forme Napoléon III.

    En 2013 : pose du grand mât et du mât d’artimon.

    Les 18 voiles nécessaires ont été réalisées sous la houlette d’Anne Renault.
    Enfin, en novembre 2014 : essais en mer.

    Le 18 avril 2015 l’Hermione a largué les amarres pour son premier voyage vers l’Amérique, après avoir rendu visite à Bordeaux, Brest, et La Rochelle.

    Aujourd’hui l’Hermione est un « fameux trois-mâts » accosté au port de New York pour l’Independence Day 2015.

    Elle va parader autour de la Statue de la liberté.

    « La Touche-Tréville.Le capitaine de Köpenick. »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :