• NAZCA.

    Les « Lignes de Nazca » sont une des énigmes les plus fascinantes de l’archéologie sud-américaine.

    La signification et la fonction des dessins géométriques ou figuratifs couvrant plusieurs dizaines de kilomètres carrés de pampa désertique sur la côte méridionale du Pérou près de Nazca n’ont cessé d’intriguer.  Les lignes de Nazca furent tracées il y a plus de mille ans, en dégageant la surface sombre du sol pour faire apparaître la couche pierreuse plus claire située immédiatement en dessous.  La terre ainsi écartée fut utilisée pour établir des sortes de levées solides de part et d’autre des lignes, afin d’empêcher que leurs bords se soient progressivement effacés.

    Certains dessins ne sont que des lignes droites parallèles, qui courent sur environ huit kilomètres. D’autres convergent vers un point central, d’autres encore représentent des figures géométriques. Quelques-unes  figurent de gigantesques animaux, parmi lesquels on peut reconnaître un singe de plus de cent mètres de long, une araignée, un caneton, un colibri, un épaulard et un oiseau de mer. Les dernières découvertes, en août 2014, à la suite d'une tempête de sable, ont été faites par un archéologue pilote, lors d’un vol d’inspection. De nouvelles figures, notamment un serpent, un camélidé et un oiseau ont alors été répertoriées. Ces dessins présentent des ressemblances certaines avec les motifs des poteries et des tissus de Nazca, indiquant qu’ils furent sans doute réalisés par les Hommes de Nazca, mais leur datation exacte reste extrêmement difficile. L’exécution de ces décorations mystérieuses est d’une précision remarquable, et cela est d’autant plus surprenant qu’elles ne peuvent être pleinement appréciées que lorsqu’elles sont survolées en avion à haute altitude – une réalité que les anciens Nazcas ne pouvaient de toute évidence pas imaginer. Les théories les plus folles ont évidemment été élaborées pour tenter d’expliquer leur fonction – certaines avançant même qu’i s’agissait d’œuvres réalisées par, ou pour, des extraterrestres. En réalité, les lignes droites étaient vraisemblablement des repères astronomiques, et les figures zoomorphes représentaient probablement des offrandes faites aux divinités du ciel et des montagnes.

    Des articles plus complets et pertinents existent dans Encyclopædia Universalis, ou même Wikipédia.


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  • A propos de Saintes.

    L’arc dit de Germanicus à Saintes.


    Il a été bâti en 18 ou 19 de notre ère en l’honneur de Tibère, de son fils Drusus et de son neveu Germanicus. Le monument a été construit aux frais de Caius Julius Rufus, notable de la cité des Santons dont la famille avait reçu la citoyenneté romaine depuis trois générations. Dans la dédicace de l’arc, Rufus rappelle sa généalogie : son père, Caius Julius Otuaneunus, son grand-père Caius Julius Gedemo, et son arrière-grand-père, Epotsoviridos, dont le nom est encore purement gaulois. Son arrière-petit-fils est le premier du lignage à porter un nom entièrement romain ; il est de plus prêtre de Rome et d’Auguste au sanctuaire des Trois Gaules à Lyon.
    Il faut rappeler que Saintes fut la première capitale de l’Aquitaine, de – 27 à la fin du Ier siècle de notre ère. L’Aquitaine était une province impériale [romaine] créée par Auguste en 27 avant Jésus-Christ.

     


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